Dans la majorité des autobronzants, le principe actif est la dihydroxyacétone (DHA), sucre naturel issu de l’écorce de châtaigne, qui réagit avec les protéines de la couche cornée, la partie la plus externe de l’épiderme. Le produit final de cette réaction (appelée réaction de Maillard, en quelque sorte une cuisson des sucres)provoque la formation de pigments bruns appelés mélanoïdines.

La DHA a été déclarée sure et adaptée à un usage cosmétique pour la coloration de la peau par l’organisme américain Food & Drug Administration.
La DHA végétale est utilisée dans les autobronzants depuis les années 50. Cependant, on lui reprochait parfois de donner à la peau une couleur orangée. C’est pourquoi, depuis quelques années, on l’associe systématiquement à l’érythrulose (famille des cétoses). En effet, l’association de ces deux actifs autobronzants permet un bronzage visiblement plus naturel et uniforme que la DHA utilisée seule.

De plus, le temps de réaction de la DHA avec la peau est rapide, tandis que l’érythrulose agit plus lentement. L’effet autobronzant de ces deux actifs naturels combinés est donc progressif et prolongé dans le temps.
On trouve dans le commerce deux catégories d’autobronzants en fonction de leur teneur en DHA : concentration de 2,5 % à 3 % (pour les peaux claires) ou 5 % (pour les peaux mates).

Ce hâle persiste en moyenne 4 à 6 jours et s’élimine progressivement lors de la desquamation.