L’acide hyaluronique est une molécule faisant partie du tissu de soutien de nombreux organe du corps. On en retrouve dans l’œil, les articulations, et la peau. Environ la moitié de l’acide hyaluronique du corps est contenu par la peau. Il joue un rôle dans l’élasticité, la tonicité de le peau et dans le maintien de son niveau d’hydratation. La dégradation de l’acide hyaluronique se fait spontanément avec l’âge (dès 30 ans), et est accélérée par différentes agressions comme le stress, la pollution, le soleil…
On estime qu’à 50 ans, un individu a perdu la moitié de la quantité d’acide hyaluronique présente au niveau cutané dans l’enfance.
L’acide hyaluronique peut être injecté dans le derme sous forme plus ou moins dense selon que l’on veut restaurer des volumes ( produit de comblement) ou simplement hydrater et stimuler la peau (mésothérapie). Il est dans tous les cas totalement résorbable. Il existe également des crèmes à base d’acide hyaluronique qui aident à l’hydratation des couches superficielles de l’épiderme et à la stimulation des cellules du derme (cf Fibroblastes).
Il s’agit de microparticules d’acide L-polylactique, qui seront diluées puis injectées dans les zones creuses du visage afin d’induire une synthèse de collagène.
On les connait en France sous le nom de New-Fill et Scuptra.
Substance chimique se présentant sous forme de cristaux blancs hydrosolubles utilisée soit :
Voir aussi :
Acides faibles organiques caractérisés par une fonction hydroxyle en position α de la fonction carboxyle. Il s’agit à l’origine d’extraits provenant principalement de fruits (acide glycolique de la canne à sucre, acide tartrique du raisin, acide mandélique de l’amande, acide citrique des agrumes, acide malique de la pomme) ou du petit lait (acide lactique).
Ils présentent une action hydratante sur l’épiderme, et une action dermique avec stimulation des fibroblastes et du tissu élastique.
Indiqués dans les troubles de la kératinisation – en particulier acné, sécheresse, poils incarnés, troubles pigmentaires - et le vieillissement cutané, ils s’utilisent à faible concentration ( en crème, lotion, gel) ou à forte concentration en peelings.
Voir aussi :
État pathologique résultant d’une altération des follicules sébacés, caractérisée par le développement sur le visage ou la moitié supérieure du thorax de lésions rétentionnelles (cf : comédon) et/ou inflammatoires (nodules, papulopustules…). Il existe différentes formes d’acné selon l’aspect clinique et l’âge de survenue.
Voir aussi :
Concrètement, il faudra éviter les graisses saturées (issues de l’industrie alimentaire : junk food, charcuterie, desserts et apéritifs industriels …) et privilégier les aliments riches en anti-oxydants : huiles végétales, poissons gras, fruits et légumes bien sûr, l’idéal étant de respecter les productions saisonnières.
S’y associe un apport suffisant en eau, éventuellement sous forme de thé.
Sans se ruiner, et en gardant le plaisir du soins cosmétique, il serait souhaitable de jongler avec des crèmes hydratantes, des crèmes exfoliantes, des crèmes vitaminées.
Comment faire ? Suivre ce que réclame sa peau : alterner différentes crèmes le soir, qui ne seront pas les mêmes en fonction de la saison, de l’état de santé, de l’alimentation…
Il n’est pas indiqué de superposer les crèmes en pensant cumuler les effets bénéfiques. En effet, certains produits sont incompatibles et l’on risque des irritations et une perte d’efficacité.
Il s’agit d’une prolifération de petits vaisseaux rouges, généralement sur le visage ou le tronc, en forme d’étoile avec un gros vaisseau central et des petits vaisseaux centrifuges.
c’est le nom commercial de la toxine botulique de type A distribuée en France par le laboratoire Galderma, dans une indication esthétique. C’est l’équivalent du Dysport® utilisé à l’hôpital.
Elle contient du collagène, de l’élastine, de l’acide hyaluronique, des vitamines, de l’acide glycolique, ce qui lui confère des propriétés régénérantes, stimulantes, hydratantes, et également exfoliantes. Il s’agit donc d’un soin complet.
Il s’agit d’une intervention chirurgicale visant à améliorer l’aspect de la paupière (supérieure ou inférieure). Cet acte, nécessairement pratiqué par un chirurgien, s’adresse en particulier aux paupières tombantes ou aux poches.
Botox®est le nom commercial d’une toxine botulique de type A commercialisé par le laboratoire Allergan. En France, Botox® est disponible en clinique et à l’hôpital. Son équivalent commercialisé par le même laboratoire et destiné à une utilisation esthétique en cabinet porte le nom de Vistabel® (cf Toxine botulique). Par abus de langage, et par commodité, on dit souvent "botox" voire "se faire botoxer" en mentionnant les injections de toxine botulique à visée esthétique.
Voir aussi :
Structure arrondie et renflée constituant la base des follicules pileux.
Kératose séborrhéique ( ou verrue séborrhéique) : tumeur cutanée totalement bénigne et très fréquente, siégeant principalement sur le tronc et l’extrémité céphalique, se présentant comme des taches ovalaires brunes, à surface râpeuse de teinte brune, noire ou grisâtre.
La cellulite est l’association à des degrés variables de trois phénomènes : une augmentation de la masse graisseuse, une rétention d’eau, et une fibrose autour des cellules graisseuses (ces travées fibreuses tirent la peau vers la profondeur, réalisant l’aspect de capitons).
Plusieurs causes ont été mises en évidence et sont souvent intriquées :
Les différents traitements proposés sont discutés au cas par cas, en fonction du type de cellulite et des facteurs de risque d’aggravation. Ils peuvent associer : crèmes drainantes, règles hygiénodiététiques, séances de palpé-roulé et drainage lymphatique, traitement de l’insuffisance veineuse, techniques de destruction du tissu adipeux…
Ils consistent en général en une approche multidisciplinaire.
Lorsque la cause est identifiée, il est en général aisé de la traiter. La plupart du temps, la chute survient dans un contexte saisonnier (automne, printemps) ou de stress. Une supplémentation vitaminique est en général suffisante.
Quand on ne trouve rien et que la chute se poursuite au fil des mois, principalement selon un schéma masculin, on parle d’alopécie androgénétique.
Les cheveux du sommet du crane et des golfes temporaux sont hypersensibles aux androgènes circulants (hormones males). Selon l’âge de la femme et ses antécédents, un traitement hormonal antiandrogène doit être discuté. Puis, les soins locaux visant à faire repousser le cheveux : minoxidil à 2% deux fois par jour. On peut ajouter aussi une supplémentation en fer, vitamines B et oligoéléments afin d’apporter au cheveu ce qui est nécessaire à sa constitution. L’arrêt du tabac est primordial : fumer aggrave encore plus la chute !
Enfin, dans les cas extrêmes et stabilisés, la greffe de cheveux doit être discutée au cas par cas, en fonction de la qualité de la zone donneuse (à l’arrière du crâne).
Le collagène est une glycoprotéine fibreuse dont le rôle peut être comparé à une armature. Il s’agit de la protéine la plus abondante de l’organisme et représente 1/3 de toutes les protéines de l’organisme. Il existe 27 types différents de collagènes, tous ne sont pas présents dans la peau. Ils ont en commun d’être inextensibles et résistent bien à la traction. Au niveau cutané, les fibres de collagène sont l’armature du derme, et servent également à lier différentes structures entre elles, assurant ainsi cohésion et solidité à l’ensemble. Le collagène est synthétisé par les fibroblastes qui sont les cellules du derme (cf Fibroblastes).
Le collagène peut être injecté comme produit volumateur résorbableen comblement des rides, mais son origine humaine ou animale le rend parfois allergisant et pose la question de la sécurité sanitaire (possibilité de transmettre certaines maladies ?).
Follicule pilo-sébacé dont l’orifice d’évacuation a été obturé par un amas de cellules cutanées adhérentes les unes aux autres.
Le comédon est soit ouvert (point noir), soit fermé (point blanc).
Quand on fronce les sourcils, il se dessine au dessus de la tête du sourcil, allant vers le haut en l’extérieur.
Lorsqu’on souhaite atténuer les rides du lion (le terme dermatologique est « rides de la glabelle »), on injecte ce muscle de façon symétrique avec de la toxine botulique.
Les doses sont fonction de la puissance de la musculature et du résultat plus ou moins figé que l’on souhaite obtenir.
On fait donc du « sur-mesure ».
Un cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les organes externes, les dents et les muqueuses, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état le corps humain, de modifier son aspect ou d’en corriger l’odeur.
Selon la définition officielle du Bureau de Normalisation des Industries Textiles et de l’Habillement ( le BNITH),
« un cosmétotextile est un textile (…) contenant une substance ou une préparation destinée à être libérée durablement sur les différentes parties superficielles du corps humain, notamment sur l’épiderme, la chevelure et les organes génitaux externes, dans le but exclusif ou principal de nettoyer, parfumer, modifier l’aspect, protéger, aider à maintenir en bon état ou corriger les odeurs corporelles ».
Le procédé consiste à emprisonner des micro-capsules de « principe actif » (c’est-à-dire un produit ayant un effet particulier lors de l’application sur la peau) dans les fibres du textile. Celles-ci libéreront ensuite leurs agents au contact de la peau.
on désigne par couperose les petits vaisseaux dilatés rouges du visage. Plus ou moins étendue, la couperose touche principalement les peaux claires et peut entrer dans le cadre de la rosacée (cf R). Ces lésions sont accessibles à un traitement laser.
Période d’une durée moyenne de 6 mois à 6 ans au cours de laquelle le poil ou le cheveu et son follicule passent par 3 phases qui se succèdent :
La vie d’un follicule pileux est une succession de cycles pilaires.
Se succèdent ainsi :
La durée du cycle varie selon les localisations : elle va de 5 mois pour une lèvre supérieure à 18 mois pour les poils des aisselles ou du maillot, ce qui conditionne la durée du traitement en épilation laser.
Le détouage est un néologisme de dermatologue désignant la destruction des pigments de tatouage par un laser déclenché.
Ces tatouages peuvent être de différente nature : professionnels, rituels, accidentels…
En règle générale, on détatoue les pigments noirs et bleu sombre, voire rouges. Le vert, le bleu roi, le jaune et le violet peuvent apparaître résistants. Il faut plusieurs séances pour arriver à un résultat variable selon la nature, la densité, la taille et la profondeur du pigment.
Voir aussi :
Le médecin dermatologue est le spécialiste de la peau, des cheveux, des ongles, des muqueuses buccales et génitales, des infections sexuellement transmises . Il est formé en France par 6 années de "tronc commun" à tous les médecins, puis 4 à 5 ans de spécialisation en dermatologie clinique. Ses compétences l’amènent à traiter toutes les maladies à manifestation cutanée : maladies purement cutanées (psoriasis, eczéma, acné…), maladies générales ( lupus, vascularites…), cancers (mélanomes, lymphomes…), maladies infectieuses (VIH, maladies tropicales, lèpre), infections sexuellement transmises ( condylomes, syphilis, VIH…). Il peut ensuite choisir de se surspécialiser en : chirurgie dermatologique, cancérologie, infectiologie, esthétique…
Par conséquent, même au cours d’un acte esthétique, le dermatologue examinera votre peau et sera attentif au dépistage des lésions suspectes.
Il est composé de collagène, élastine, acide hyaluronique, glycosaminoglycanes et de cellules : fibroblastes (qui fabriquent ces protéines de charpente), et cellules immunitaires principalement.
Dans la majorité des autobronzants, le principe actif est la dihydroxyacétone (DHA), sucre naturel issu de l’écorce de châtaigne, qui réagit avec les protéines de la couche cornée, la partie la plus externe de l’épiderme. Le produit final de cette réaction (appelée réaction de Maillard, en quelque sorte une cuisson des sucres)provoque la formation de pigments bruns appelés mélanoïdines.
La DHA a été déclarée sure et adaptée à un usage cosmétique pour la coloration de la peau par l’organisme américain Food & Drug Administration.
La DHA végétale est utilisée dans les autobronzants depuis les années 50. Cependant, on lui reprochait parfois de donner à la peau une couleur orangée. C’est pourquoi, depuis quelques années, on l’associe systématiquement à l’érythrulose (famille des cétoses). En effet, l’association de ces deux actifs autobronzants permet un bronzage visiblement plus naturel et uniforme que la DHA utilisée seule.
De plus, le temps de réaction de la DHA avec la peau est rapide, tandis que l’érythrulose agit plus lentement. L’effet autobronzant de ces deux actifs naturels combinés est donc progressif et prolongé dans le temps.
On trouve dans le commerce deux catégories d’autobronzants en fonction de leur teneur en DHA : concentration de 2,5 % à 3 % (pour les peaux claires) ou 5 % (pour les peaux mates).
Ce hâle persiste en moyenne 4 à 6 jours et s’élimine progressivement lors de la desquamation.
Connue depuis les années 60, l’épilation laser s’est considérablement développée depuis une quinzaine d’année, jusqu’à remplacer quasi-totalement l’épilation électrique à l’aiguille (électrolyse).
Le principe du traitement est d’obtenir par la chaleur la destruction définitive des bulbes fabriquant les follicules pileux. L’énergie est délivrée sous forme de lumière (photons) absorbée par le noir du poil, véhiculée le long de la tige pilaire jusqu’à la racine et convertie en chaleur, ce qui crée des dégâts thermiques plus ou moins importants au niveau du bulbe. Si les dégâts sont suffisants, le bulbe est définitivement détruit. S’ils sont insuffisants, le bulbe s’atrophie, et le poil repoussera plus petit, ce qui nécessitera de réaliser d’autres séances.
Les conditions requises pour effectuer une séance d’épilation laser sont : la présence d’un appareil performant et d’un médecin entrainé, un poil noir n’ayant pas été décoloré, le rasage des poils la veille (le poils "dépassant" absorberait inutilement une partie du faisceau laser, ce qui limite l’efficacité).
L’éclat du teint est donc diminué par ce qui crée des irrégularités de surface : ridules et pores dilatés principalement.
Une bonne façon de restaurer la luminosité du visage est d’atténuer ce micro-relief par des crèmes exfoliantes (vitamine A, acides de fruits), voire des peelings.
Ce procédé consiste à coaguler, bruler ou détruire une cible en la chauffant par un courant électrique.
On peut ainsi détruire des petits vaisseaux, des poils, des lésions bénignes (excroissances, kératose séborrhéiques…).
Technique d’épilation visant à détruire le follicule pileux au moyen d’un courant électrique (il s’agit de l’ancienne épilation à l’aiguille).
C’est la couche superficielle de la peau, faite de plusieurs strates de cellules dont certaines – les kératinocytes- migrent et se différencient vers le haut.
La couche la plus superficielle est la couche cornée qui est faite de cellules sans noyau (considérées comme des cellules « mortes », qui se détachent et desquament).
Poussée congestive des joues et du nez avec rougeur et sensation de chaleur cutanée, survenant après le repas, l’absorption d’alcool ou d’épices, une modification de la température, ou parfois sans cause évidente, et pouvant précéder l’apparition d’une couperose ou d’une rosacée qui sont des érythroses permanentes. On parle également de flush ou bouffée vasomotrice.
Voir aussi :
Les fibroblastes sont les cellules du derme responsables de la fabrication des fibres de collagène et des fibres élastiques : ils assurent donc la fabrication du tissu de soutien de la peau, mais sont également impliqués dans sa dégradation. Avec l’âge, et sous l’effet de différents facteurs, les fonctions des fibroblastes diminuent. Différents traitements de dermatologie esthétique peuvent être proposés pour stimuler les fonctions des fibroblastes.
On utilise ce terme anglais (venant de to fill = remplir) pour désigner en dermatologie esthétique les produits de comblement.
Destinées à remplir les creux, corriger les pertes de volume, ces substances sont de différents types (plus ou moins résorbables) et ne sont pas toutes équivalentes.
Le plus connu des fillers est l’acide hyaluronique (cf A). Il peut être plus ou moins réticulé, c’est-à-dire en maillage plus ou moins dense. On utilise également l’acide poly-lactique, l’hydroxyapatite de calcium, le triphosphate de calcium, et parfois encore le collagène.
Les produits non résorbables incluent : le polyméthylmétacrylate, les hydrogels acryliques, les gels de polyacrylamide, et le silicone.
Il s’agit de fils crantés non résorbables introduits sous la peau du visage afin de corriger l’affaissement et le relâchement des tissus.
Survenant de façon isolée sans signes généraux, elle est souvent une des premiers signes de la rosacée, avant que s’installent l’érythrose ou la couperose.
Elle doit parfois faire rechercher une cause (ingestion d’aliments ou médicaments déclenchants, ménopause, tumeur endocrinienne), en particulier lorsqu’elle est associée à des signes généraux (maux de tête, palpitations, diarrhée…).
En cas de recherche négative, les flushes peuvent être traités par certains médicaments ou par du laser vasculaire en cas de rosacée.
En cosmétique, les industriels sont particulièrement attentifs à la texture des crèmes.
Sur son site grand public, ce groupe met en ligne des documents informatifs sur les différents actes pratiqués en esthétique médicale, un rappel des dispositions légales, un annuaire permettant de trouver un praticien expérimenté dans sa région (http://www.grdec.com).
Cet acte s’adresse à des hommes (majoritairement) ou des femmes dont la perte de cheveux est idéalement stabilisée, et possédant une bonne zone donneuse : les cheveux sont prélevés à l’arrière du crâne à condition qu’il y en ait suffisamment.
Ces petites carottes sont ensuite découpées sous un microscope afin de réimplanter, non pas une touffe de quelques poils (ce qui donne un aspect en champ de poireaux inesthétique) , mais quasiment un par un, du moins sur les lignes du devant.
La grossesse est une période où la peau subit de nombreuses modifications sous l’influence des modifications hormonales et de la prise de poids. Certaines pathologies cutanées peuvent s’exacerber (acné, eczéma…), mais en général ce n’est pas le cas. Les risques qui préoccupent en général les femmes enceintes sont la possibilité d’apparition d’un masque de grossesse (melasma ou chloasma) (cf Melasma), et de vergetures (cf Vergetures). Ces deux pathologies peuvent être prévenues ou limitées par différentes mesures ou soins locaux. Il ne faut donc pas hésiter à aborder le sujet en consultation.
Elle prend un aspect épaissi, jaunâtre, avec de nombreuses ridules en surface, des tâches brunes et de la couperose.
Les héliodermies marquées sont une bonne indication aux lasers de resurfacing ou aux peelings moyens.
Il s’agit d’un développement excessif d’une pilosité hormonodépendante de topographie masculine chez la femme (visage, seins, sous le nombril…).
Un bilan hormonal est souvent prescrit lors de la première consultation avant d’envisager une stratégie thérapeutique.
La peau et l’anatomie faciale masculines présentent des particularités qu’il ne faut pas méconnaître avant d’entreprendre des soins à visées esthétique. On retiendra en particulier :
Cette enzyme fragmente l’acide hyaluronique.
En esthétique, on en injecte afin d’accélérer la résorption d’un acide hyaluronique qui aurait été mal injecté (notamment s’il ya des amas, ou une trop grande quantité).
Sa concentration est très limitée dans les produits cosmétiques en vente libre, mais il est possible d’obtenir des crèmes plus concentrées sur ordonnance.
C’est un produit qui peut s’avérer irritant et donc nécessiter l’espacement des applications.
Ces particules représentent un implant injectable destiné à corriger les rides ou à repulper le visage. Le nom commercial en France est le Radiesse. Cet implant est résorbable en 18 à 24 mois.
On distingue l’hyperhidrose primaire (sans cause connue à ce jour), et l’hyperhidrose secondaire à une pathologie ou à un médicament.
On ne retrouve en général pas de cause à ces désordres, mais elles doivent être systématiquement recherchées.
Les traitements de première intention sont les règles hygiéno-diététiques, associées à des anti-transpirants à base de sels d’aluminium. Puis on discute les ionophorères et la toxine botulique.
Cette dépigmentation paradoxale induite par un excès de soleil est bénigne et ne pose qu’un problème esthétique.
Il n’y a en revanche pas d’autre traitement que d’arrêter les expositions solaire dans le but de réduire le contraste entre les zones dépigmentées et les zones pouvant encore bronzer.
Au cours de cette consultation, le dermatologue vérifie l’indication et l’absence de contre-indication à l’acte envisagé, en détaille le déroulement, explique quel est le mode d’action de produit utilisé, établit le devis, et répond aux questions du patient.
La remise de documents écrits est souhaitable, ce qui permet au patient de réfléchir chez lui et d’effectuer ses propres recherches si nécessaire.
Ils font l’objet de controverses quant à leur action sur la peau : ces rayons pénètrent profondément, jusqu’à la graisse sous-cutanée, et sont souvent utilisés en réjuvénation car leur action ponctuelle fait augmenter le taux de collagène du derme.
Mais paradoxalement, il semble que des expositions répétées et cumulées aient l’effet inverse et accélèrent le vieillissement cutané. Une raison supplémentaire de faire attention au soleil, car les filtres solaires ne protègent que des UVB et UVA, mais pas des rayons infra-rouges.
Le développement actuel des techniques esthétiques médicales vient bouleverser les pratiques anciennes de rajeunissement, principalement basées sur la chirurgie. En accord avec le désir des patients de minimiser les effets secondaires, et de rester peu interventionniste et naturel, les produits destinés aux injections cutanées ou sous cutanées se multiplient, créant parfois confusion ou phobie chez les patients. Il convient donc, avec votre médecin, de faire le point :
La quête d’une apparence juvénile n’est pas récente dans l’histoire de l’humanité. Il faut cependant être réaliste et critique vis-à-vis des messages véhiculés par les médias. Voici donc quelques informations à intégrer avant d’entreprendre un acte esthétique, qu’il soit médical ou chirurgical :
La kératine est une protéine filamenteuse fabriquée par les cellules des revêtements stratifiés de l’organisme.
La peau contient deux types de kératines : une "molle" présente dans la couche la plus externe de l’épiderme, et une "dure" dans les poils et les ongles.
c’est un état de la peau prédominant habituellement sur les faces d’extension des bras et des cuisses, donnant au toucher une sensation de « râpe à fromage » due à la présence de multiples petites élevures.
Ces lésions correspondent à des orifices de poils épaissis, un peu comme des cratères, d’où sort un poil entortillé. Il s’agit d’une affection banale, sans conséquence autre qu’esthétique.
Certaines crèmes peuvent améliorer les rugosités (crèmes à l’urée notamment…).
Les lasers KTP émettent à 532 nm, ce qui est une longueur d’onde ciblant le rouge, donc tout à fait adaptée à la coagulation des petits vaisseaux tels qu’on les rencontre dans la couperose ou l’érythrose.
Initialement développées par la NASA afin d’accélérer la cicatrisation cutanée et musculaire en apesanteur, ces dispositifs se développent considérablement en esthétique depuis les années 2005-2006.
L’effet induit après quelques minutes d’exposition est une stimulation de la collagénèse et une activation des voies de la cicatrisation. Que ce soit dans le but de « photorajeunir » la peau, ou pour atténuer les suites d’un acte agressif (resurfacing laser notamment), les LED font partie de l’avenir de la dermatologie esthétique, et vont se répandre rapidement.
Selon l’utilisation souhaitée, c’est-à-dire selon la cible visée, on sélectionnera une partie du filtre.
Par rapport aux lasers, ces appareils ont l’avantage d’être polyvalents, en revanche, leur lumière est moins spécifique de la cible, et leur travail est plus lent et moins précis du fait d’un embout généralement large.
Enfin, les lampes flash différent d’un constructeur à l’autre en terme de puissance délivrable et de spectre ; et l’énergie qui sort de l’appareil n’est pas toujours celle programmée par l’utilisateur (en plus ou en moins), ce qui rend leur utilisation délicate en des mains inexpérimentées.
Le terme anglais LASER est un acronyme pour "Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation", c’est –à-dire "Amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement". Il s’agit donc d’un rayonnement lumineux (faisant partie du spectre solaire) et non pas de radioactivité. En 1917, Einstein reçoit le prix Nobel pour ses recherches sur l’effet photoélectrique et l’émission stimulée de photons : il est sans conteste le père des lasers. Le développement des lasers dans le domaine médical date des années 60, et il existe aujourd’hui de nombreuses machines aux applications très diverses. Elles ont cependant en commun d’émettre un rayonnement très pur, extrêmement énergétique, unidirectionnel, et qui sera sélectivement absorbé par une cible : eau, sang, mélanine…
La manipulation d’une source laser nécessite des connaissances théoriques et pratiques solides, une bonne connaissance des règles de sécurité.
Ces grosses machines sont utilisées pour la coagulation des vaisseaux anormaux en dermatologie, principalement les angiomes plans et la couperose. Ils fonctionnent soit en mode continu, soit en mode pulsé, on parle alors de laser à colorant pulsé.
Ces lasers sont des modèles généralement compacts qui émettent à différentes longueur d’onde : 532 nm ou 940 nm pour le vasculaire, 810 nm pour l’épilation, 1450 nm pour la réjuvénation, etc…
Les lasers pigmentaires visent la destruction des pigments bruns, noirs ou bleus présents dans le derme ou l’épiderme.
Certaines machines comme les lasers épilatoires ou vasculaires peuvent travailler en mode pigmentaire sur les taches superficielles mais son insuffisants pour éliminer les tatouages. Les laser déclenchés (cf : Q-Switched) sont les seuls à pouvoir également détatouer.
Voir aussi :
En mode classique, ils réalisent des abrasions cutanées totales (dont la profondeur dépend du nombre de passage réalisé).
En mode fractionné, ils traitent la peau point par point en préservant des intervalles de peau saines, ce qui permet de conserver le fonction barrière de la peau à l’issue de l’acte.
Ces lasers ont en commun leur mode de fonctionnement au cours duquel le tir est comme tamisé, délivré sous forme de pixels de quelques microns, entre lesquels existent des petits intervalles de peau non traitée.
Il existe différents types de lasers fractionnés, ablatifs (laser CO2 ou erbium), ou non (on parle alors de photothermolyse sélective).
Encore appelée lentigo solaire ou sénile, cette lésion se présente comme une petite tache brune régulière et homogène siégeant sur les zones exposées au soleil , chez des sujets de plus de 50 ans généralement.
En l’absence de signe suspect de malignité, ces lésions peuvent être détruites dans un but esthétique.
Intervention chirurgicale à visée esthétique destinée à remettre en place des tissus relâchés ou affaissés.
Voir aussi :
Actuellement en France, seule la liposuccion, pratiquée par un chirurgien, est autorisée.
Ce geste consiste à déloger puis aspirer avec une canule les amas graisseux.
Les autres techniques, laissant en place les cellules graisseuses après leur destruction, sont interdites par décret ministériel depuis le 12 avril 2011.
Voir aussi :
La longueur d’onde caractérise le type de lumière émise par un laser. Certaines longueurs d’onde ciblent le rouge des vaisseaux, d’autres la mélanine du poil ou des taches solaires, d’autres se concentrent dans l’eau des tissus et permettent leur vaporisation.
Selon la longueur d’onde utilisée, l’effet n’est donc pas le même.
Ils s’adressent initialement à la correction de défauts très affichants (type cicatrices, taches…), mais sont également utilisés par des femmes aux peaux intolérantes, voire celles aux peaux normales.
Le choix de la teinte se fait comme un maquillage classique, mais l’étalement doit se faire au préalable sur le dos de la main afin de réchauffer et fluidifier le produit (lorsqu’il s’agit d’un fond de teint). Pour les poudres, on évitera de faire quelque chose de trop compact, qui peut paradoxalement accentuer les défauts, en majorant les reflets.
Chez l’homme et chez l’enfant, on peut également avoir recours à ce type d’artifice, en couches très légères, dans un but de camoufler des defects très marqués et socialement invalidants.
Microscopiquement, ce sont des cristaux plats qui se chevauchent sur la peau pour obtenir une couche de filtrage tout en laissant respirer la peau. Ce sont des produits inorganiques et inertes, auxquels sont ensuite ajoutés des pigments pour donner la couleur, principalement du Mica ou des Ultramarines. Le maquillage minéral s’adresse en particulier aux peaux très sensibles.
Le masque de grossesse est une pigmentation brune touchant en général le front et/ou les joues des femmes au cours de la grossesse. Il existe des variantes qui concernent les femmes non enceintes et les hommes.
Cette pigmentation est favorisée par l’imprégnation hormonale de la grossesse ou de la contraception, les expositions au soleil, et les irritations localisées de la peau. Le pigment est plus ou moins profond. Les traitements classiquement proposés sont les topiques dépigmentant et les peelings.
La mésothérapie est un traitement médical consistant à administrer des médicaments par micro-injections dans la peau. Cette technique a été mise au point par le médecin français Michel Pistor en 1952. Son idée : "Injecter peu, rarement, et au bon endroit". D’où la solution d’injecter un produit directement sous la peau au plus près de la lésion, soit manuellement soit à l’aide d’un pistolet injecteur électronique.
Cela évite donc aux substances de passer dans le sang, ce qui réduit les effets secondaires et les doses injectées.
La mésothérapie est particulièrement utilisée en médecine du sport et dans les douleurs chroniques. En esthétique, elle permet de stimuler les peaux fatiguées, voire de traiter les chûtes de cheveux ou d’améliorer la cellulite.
C’est aussi stimuler les synthèses du tissu de soutien du derme, permettre aux cheveux de se régénérer après la chûte.
Ce qui active l’oxygénation est le bienvenu : sport, séjours extra-urbains…
Ce qui limite l’oxygénation est à proscrire : tabac, médicaments vasoconstricteurs, abus de caféine, froid…
Utilisés depuis plus de 10 ans en chirurgie réparatrice pour leurs vertus cicatrisantes, les extraits plaquettaires s’invitent en esthétique. Le procédé consiste à injecter des extraits plaquettaires concentrés autologues comme produit et de revitalisation.
On parle de PRP pour "plasma riche en plaquettes". Autrement dit, on vous fait une prise de sang, on extrait de votre sang (grâce à une centrifugation de quelques minutes) un liquide contenant vos plaquettes, et on l’injecte dans les zones qui ont besoin d’être stimulées, réparées, nourries.
Ces extraits, en effet, sont riches en facteurs de croissance qui vont activer les fibroblastes du derme. Cela active donc la synthèse de collagène, acide hyaluronique, élastine. Un peu comme en mésothérapie, il faut plusieurs séances pour arriver à un bon résultat, puis des séances annuelles d’entretien.
Si la méthode nécessite une certaine technicité, et n’est pas encore très répandue en esthétique, elle a l’avantage d’être totalement biocompatible puisqu’il s’agit de votre propre sang.
Sa surface représente en moyenne 1,73 m2, et son poids environ 2kgs. L’épaisseur de la peau varie de 0,5 à 2 mm, voire 3 mm sur la plante des pieds.
La peau est constituée de 3 couches (du point de vue des dermatologues) :
La plupart du temps, le peeling est chimique : il se fait par l’application d’un acide (plus ou moins fort) directement sur la peau.
Les plus anciens peelings sont les bains de lait d’ânesse de Cléopatre . Aujourd’hui, on utilise communément les acides de fruit et l’acide trichloracétique à différentes concentrations, lors de gestes réalisés au cabinet, sans trop d’inconfort.
Ce terme désigne les petits excroissances ou hernies de chair qui siègent souvent dans le cou, les aisselles, voire autour des yeux.
Que ce soit pour effectuer un suivi objectif avant-après, pour des raisons médicolégales, afin d’illustrer un article scientifique, ou afin de tester l’efficacité d’un cosmétique, l’outil numérique est nécessaire, à condition d’avoir des photos :
On distingue donc schématiquement :
Favorisées par un mauvais drainage lymphatique dans la zone, une chute des tissus sous cutanés voire par des injections de produit de comblement ou de toxine botulique, ces poches sont inesthétiques car difficilement camouflables.
Leur traitement fait souvent appel aux compétences du chirurgien qui liftera cette région.
Bien souvent, c’est la courbure du poil qui fait que la pousse n’est pas perpendiculaire à la peau.
Certains traitements exfoliants, anti-inflammatoires ou antibiotiques peuvent être proposés. Dans les cas extrêmes ou invalidants, l’épilation laser permet de traiter les lésions.
Lors du traitement de la couperose au laser, le purpura correspond à une augmentation brutale de la température intravasculaire, ce qui engendre l’éclatement du vaisseau . Ce la se traduit par des bleus de 1 à 2 semaines.
C’est au long cours que l’on entretient sa peau et qu’on ralentit son vieillissement. Les règles de base sont simples : peu de soleil, pas de tabac, une alimentation saine, une hydratation suffisante, du sport régulièrement, limiter le stress de la vie de tous les jours, limiter les agressions de la peau, stimuler sa peau avec des crèmes de soin adaptées.
Cette hygiène permet également de faire durer les résultats des actes esthétiques éventuellement réalisés.
Le remodelage non-ablatif des tissus par radiofréquence (RF) est une technique récemment introduite dans la pratique dermatologique et qui s’est avérée être une alternative valide aux technologies laser non-ablatives déjà présentes sur le marché. L’énergie de la radiofréquence fait partie du spectre électromagnétique comme la lumière visible. Alors que la lumière visible est caractérisée par une longueur d’onde particulière, la radiofréquence est caractérisée par une fréquence mesurée en Hz.
Les dispositifs de radiofréquence peuvent être divisés en trois catégories : les systèmes monopolaires, bipolaires ou tripolaires. La différence entre eux réside dans la configuration des électrodes appliquées sur la peau, avec des répercussions importantes sur la façon dont l’énergie est véhiculée dans la peau et les tissus sous-jacents.
Historiquement, les premiers dispositifs de RF sont les unipolaires, dont le plus connu est le Thermage®. Les plus répandus sont aujourd’hui les dispositifs bi ou tripolaires, qui offrent une plus grande sécurité d’utilisation (moins de risque de brulure).
En pratique, ces appareils permettent de chauffer le derme plus ou moins profondément, plus ou moins fort, afin de stimuler les fibroblastes (pour qu’ils fabriquent les composants fibrillaires du derme, tissu de soutien de la peau), et de contracter le collagène déjà présent, ce qui donne un effet tenseur immédiat. Plusieurs séances sont nécessaires, ainsi que des séances d’entretien.
Ce terme bien imprécis fait référence à des procédures laser ou de mésothérapie visant à améliorer l’apparence de la peau du visage (ou du décolleté) en la stimulant et en gommant les petites tâche et vaisseaux. S’il est possible d’améliorer l’apparence de la peau des zones découvertes, il n’est évidemment pas possible de faire rajeunir les patientes. Il faut donc bien s’entendre avec son dermatologue sur les objectifs de ces séances de réjuvénation.
S’il s’agit de laser, que cherche-t-on à obtenir ? Pour stimuler la collagénèse et réveiller les fibroblastes, il faut chauffer prendre un infra-rouge (Nd:YAG, Titan, voire certaines lampes flash ou diodes) ou de la radiofréquence. Pour atténuer les tâches et la couperose, on peut opter pour des lasers KTP ou des lampes. Pour traiter les ridules et le relief, il faut prévoir un laser ablatif, éventuellement en mode fractionnel pour limiter les suites (CO2 fractionné en particulier).
S’il s’agit de mésothérapie, on vise à stimuler le derme (synthèse de collagène, élastine…) afin de rendre la peau plus tonique, mais cela n’a que peu d’effets sur les tâches et vaisseaux de surface.
Même si cela est rare, il existe des cas où les séances de laser épilatoire ont entrainé une stimulation de la pousse des poils, ce que nous appelons techniquement une "repousse paradoxale".
En pratique, il s’agit de situations un peu stéréotypées : essentiellement épilation du visage chez la femme méditerranéenne, ou épilation du dos chez l’homme. Les facteurs favorisants sont : une peau mate, des poils fins, l’usage d’une lampe flash ou d’un laser alexandrite avec des énergies basses, un mauvais système de refroidissement.
L’explication semble être la suivante : sur ces poils fins, il faudrait des énergies élevées pour détruire le bulbe. Or la présence d’une peau mate oblige à diminuer l’énergie délivrée pour éviter les brulures. De même, les lampes peuvent être insuffisamment puissantes pour détruire le bulbe. Et que se passe-t-il alors ? Peu de chose, si ce n’est une diffusion de chaleur qui stimule la pousse des poils…
Pour lutter contre ce phénomène, plusieurs règles sont à respecter : éviter d’épiler le duvet sur le visage des peaux mates, ou sur les épaules. Eviter d’épiler les patients très jeunes, dans un climat d’instabilité hormonale. Si l’on doit épiler ces zones, utiliser des énergies élevées, et des systèmes de refroidissement puissants. Passer au laser Nd:YAG en cas de doute, ou de repousse paradoxale.
Si concrètement, nous en avons tous vus dans des bandes-dessinées, et parfois dans la rue, rares sont les gens à savoir en préciser le nom. Par ailleurs, cette « difformité » est souvent associée à tort à la seule notion de consommation excessive d’alcool.
Il s’agit du stade ultime, et rarement atteint, de la rosacée , maladie où les vaisseaux de la peau du visage se dilatent (couperose) , rendant la peau rouge, sensible et extrêmement réactive. Le rhinophyma touche principalement les hommes de plus de 40 ans. Les facteurs prédisposant et aggravant la couperose sont parfois retrouvés : peau claire, agressions climatiques répétées (soleil, froid, vent…), alimentation chaude, épicées voire alcool, mais ils peuvent manquer.
Le nez est rouge, plus ou moins volumineux, de surface irrégulière, avec des pores franchement dilatés.
Le traitement, au stade débutant, est celui de la rosacée : limitation des facteurs favorisants, soins locaux, antibiothérapie orale. Au stade de déformation sévère, le laser CO2 permettra de resculpter les contours du nez, avec des résultats en général très bons. La suite de la prise ne charge de la rosacée au décours est bien sûr nécessaire.
Ces rides sont dues aux contractions répétées de certains muscles, et non pas à l’affaissement des tissus ou au soleil.
Petite ride peu profonde, due au vieillissement intrinsèque ou extrinsèque de la peau.
Voir aussi :
Affection chronique primitivement vasculaire du visage touchant les adultes, caractérisée cliniquement par des signes vasculaires tels que les flushes, l’érythrose, les télangiectasies permanentes définissant la couperose, puis plus tard par des lésions acnéiformes à type de papules, pustules ou nodules. Elle peut également s’accompagner de signes oculaires.
Totalement définitif, il ne doit plus être injecté directement dans le derme car il peut donner des réactions d’intolérance localement, des nodules pierreux, plus ou moins inflammatoires, appelés granulomes, et difficilement extractibles.
Par ailleurs, lorsqu’un produit non résorbable est mis en place dans la peau, il est difficile de revenir en arrière si le résultat de vous convient pas…
Il s’agit malheureusement d’un des principaux ennemis de la peau normale.
Rappelons pour mémoire que les dermatologues utilisent des sources artificielles d’UVA et UVB pour traiter certaines maladies de la peau (eczéma, psoriasis, lymphomes débutants, démangeaisons chroniques, vitiligo), mais qu’il faut toujours mettre en balance les bénéfices et les risques de ces traitements car ils ne sont pas anodins.
Parmi les bienfaits communément admis du soleil sur la peau saine, citons surtout la synthèse de vitamine D. Chez l’adulte, il suffit d’exposer ses avant-bras 15 minutes 3 fois par semaine, sans bruler. Chez l’enfant, on recommande aujourd’hui la supplémentation en vitamine D, et une photoprotection rigoureuse des enfants à peau claire de fin avril à fin septembre en métropole, car les dégâts dus au soleil sont moins bien réparés par les petits que par les adultes. Nous sommes donc dans la prévention du cancer de la peau.
Chez l’adulte à peau saine et claire, le soleil est impliqué dans :
En conclusion, si le soleil fait du bien au moral, et à petites doses à la peau de l’adulte, il convient d’y faire extrêmement attention si l’on a une peau claire et tendance à prendre des coups de soleil. Le dépistage et la prévention des cancers de la peau doivent donc également faire partie de la consultation de dermatologie esthétique.
Si la spermine tire son nom de la substance dans laquelle elle a initialement été identifiée, sa présence au sein de nombreux tissus et organe est depuis lors démontrée.
Protégeant les cellules des attaques de radicaux libres, elle permet de lutter contre les effets du stress, de la pollution, du tabac, du soleil….
En vrac, les effets conjugués de la nicotine et de la fumée entrainent :
Au niveau des cheveux, celles et ceux qui ont tendance à les perdre seront désavantagés du fait de la réduction de la micro-circulation au niveau du cuir chevelu.
Il existe différentes façon de décorer la peau de tatouage éphémères (1 à 3 semaines). Une des plus ancestrales est le henné. Mais le henné naturel, c’est brun ou orange, pas noir.
Pour renforcer la teinte et la fixation dans la peau, certaines teintures contiennent de la para-phénylènediamine ou PPD, substance très allergisante lorsqu’elle est appliquée dans ces conditions. Conséquence de cette sensibilisation : eczéma sur le site tatoué, parfois tellement spectaculaire qu’il peut laisser une cicatrice et …allergie à la PPD.
Vous vous en fichez d’être allergique à cette substance ? Pas si sûr, quand on sait qu’elle se retrouve dans diverses teintures capillaires utilisés par les coiffeurs (il faudra alors renoncer à votre carrière ou votre coloration), et dans divers objets de la vie quotidienne qu’il faudra désormais éviter : poignets de vélo, collants, vêtements de couleur brune, violette ou noire, colorants des bas, des cirages, des caoutchoucs, des chaussures, des cuirs, des fourrures, du gasoil, des laques, des peintures, des teintures capillaires, des textiles, encre d’imprimerie...
Il existe également des allergies croisées avec certains médicaments( anesthésiques locaux, antibiotiques, sulfamides), et certains écrans solaires.
Bref, de quoi vous pourrir la vie !
En conclusion, que ce soit en France ou à l’étranger, les tatoos éphémères oui, mais pas noir s’il vous plaît.
Il s’agit des petits vaisseaux dilatés rouges ou bleutés du visage, siégeant en général sur les joues et les ailes du nez.
Cliniquement, les télangiectasies issues des veinules sont plus violacées, les télangiectasies issues des artérioles sont rouges. On distingue 4 types de télangiectasies : linéaires (uniques ,sans ramification), avec arborisation ou ramifications, stellaires (c’est-à-dire en étoile, avec un vaisseau central et des vaisseaux centrifuges), ou punctiformes.
L’acide trichloracétique est utilisé en dermatologie à des concentrations variables (de 15 à 40% généralement) pour obtenir des peelings de profondeur variables.
Plus l’acide est concentré, ou plus on en applique de couches, plus le peeling sera profond.
Utilisée depuis les années 80 en médecine, la toxine botulique ( principalement de type A) est un médicament pour lequel nous avons beaucoup de recul, mais qui effraie parfois encore les esprits mal informés. Tentons donc de faire le point sur :
Une partie du rayonnement émis par le soleil comprend des rayons Ultra-Violets ou UV. Les UVA et UVB traversent l’atmosphère et atteignent la peau, les UVC ne parviennent pas à la surface terrestre. Parmi les UV que nous recevons se trouvent majoritairement des UVA. Contrairement à ce que l’on pouvait croire il y a 10 ans, il a été mis en évidence la capacité des UVA à générer des cancers de la peau, tout comme les UVB. Les UVA sont également largement impliqués dans le vieillissement cutané (ridules, teint jaunâtre, relâchement cutané, tâches etc…). Les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de 15 ans, et tous les sujets à peau claire
Il n’a par ailleurs pas été démontré le rôle protecteur des UVA réalisés en cabine, en libre accès, dans la "préparation" du bronzage. Les scientifiques et dermatologues considèrent aujourd’hui que faire des UVA en cabine ne fait qu’accélérer le processus de vieillissement et accroît le risque de cancers de la peau (mélanomes, carcinomes basocellulaires, et épidermoïdes en particulier).
Lien :
POURQUOI NOUS NE DEVRIONS PAS ACHETER DES CREMES DE JOUR OU MAQUILLAGE AVEC FILTRE SOLAIRE INTEGRE
BRONZAGE EN CABINE : POURQUOI LES DERMATOLOGUES Y SONT FAROUCHEMENT OPPOSES
Ce sont des petits vaisseaux veineux élargis visibles sous formes de ramifications bleutées, le plus souvent sur les membres inférieurs, et pouvant témoigner d’une insuffisance veineuse.
Dans ce cas, le traitement de l’insuffisance veineuse doit précéder ou accompagner celui des varicosités.
On les différencie des veines normales trop bien visibles sous les peaux fines et claires.
Les vergetures matures se présentent comme des cicatrices atrophiques blanchâtres siégeant habituellement dans les zones de mise en tension cutanée. Prises au stade initial inflammatoire (elles sont alors rouges-violettes et peuvent démanger), elles peuvent être traitées par crèmes ou laser afin de les diminuer et de limiter le préjudice esthétique. Vues au stade cicatriciel, elles laissent les patientes et patients résignés et complexés et désintéressent souvent les médecins. Pourtant, il existe des options thérapeutiques à ce stade, que ce soit avec des dérivés de la vitamine A en crème, ou avec les lasers de remodelage voire les lasers ablatifs.
Concernant la raison de leur survenue, s’il a longtemps été cru qu’elles étaient la résultante de facteurs purement mécaniques, les travaux scientifiques les plus récents nous amènent à penser que la survenue de vergetures est un phénomène complexe et multifactoriel. Entrent notamment en jeu : le statut hormonal (puberté, grossesse), les antécédents familiaux, le poids et la taille, le type de peau, la prise de corticoïdes (locaux ou généraux).
le laser Nd:YAG émet à 1064 nm. C’est le laser de référence pour épiler les peaux sombres. Il a également une action possible sur les vaisseaux, en particulier les varicosités bleutées, et permet un certain remodelage du derme car il chauffe la peau en profondeur.
L’idée cependant a de quoi séduire puisqu’il s’agit de détruire le tissu adipeux en l’enserrant entre 2 poignées afin de le refroidir.
Si l’on entrevoit d’emblée les limites d’un tel dispositif, il ne faut pas renier les avantages qu’il pourrait offrir :
Les premiers résultats chez l’Homme sont très encourageants, mais la mise sur le marché n’est pas pour tout de suite.